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Jean Perrin

Jean Perrin en 1908. Jean Perrin est un physicien, chimiste et homme politique français, né le à Lille (France) et mort le à New York (États-Unis). Il est lauréat du prix Nobel de physique en 1926.

Ancien élève de l'École normale supérieure, il est nommé chargé de cours (1898) puis professeur (1910) de chimie physique à la faculté des sciences de Paris où il enseigne pendant quarante ans.

Dans son premier projet de recherche, Jean Perrin entreprend de résoudre l'énigme de la nature des rayons cathodiques et des rayons X. Sont-ils lumière ou matière ? En 1895, il démontre, par des expériences très convaincantes, que les rayons cathodiques sont composés de corpuscules de matière chargés négativement. En 1896, il constate que les rayons X se comportent comme de la lumière ultra-violette de très courte longueur d'onde et il découvre qu'ils ont le pouvoir de ioniser les molécules de gaz.

Ses recherches les plus connues concernent une série d'expériences menées entre 1907 et 1909 pour valider l'interprétation du mouvement brownien proposée par Albert Einstein en 1905 et déterminer le nombre d'Avogadro. Dans son livre ''Les Atomes'', paru en 1913, Jean Perrin dresse un état des connaissances en sciences physiques, incluant ses propres découvertes. Cet ouvrage de synthèse lui assure une renommée internationale. Le prix Nobel lui est décerné en 1926 pour avoir validé scientifiquement l'hypothèse atomiste, mettant un terme définitif à la longue bataille concernant l’existence réelle des molécules.

Durant la Première Guerre mondiale, Jean Perrin conçoit et met au point divers appareils stéréo-acoustiques pour localiser les batteries d'artillerie et les sous-marins ennemis. Après la guerre, il poursuit son activité pédagogique comme auteur d'ouvrages et d'articles pour les étudiants et le grand public. Parallèlement, il consacre beaucoup d'énergie au développement, à l'organisation et à la valorisation, aussi bien culturelle qu'industrielle, de la recherche scientifique, d'abord comme conseiller, puis comme membre du gouvernement français. Il est en particulier un des artisans majeurs de la création de l'observatoire de Haute-Provence en 1936, du Palais de la découverte en 1937 et du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en 1939.

Jean Perrin a été membre de l'Académie des sciences française, de la Royal Society de Londres, de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique et de bien d'autres académies. Il a été élevé à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, Jean Perrin quitte la France pour les États-Unis où il meurt en 1942. Ses cendres, ainsi que celles de son confrère et ami Paul Langevin, ont été transférées au Panthéon en 1948. Informations fournies par Wikipedia
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    LesAtomes par Perrin, Jean

    Publié 1948
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    Los principios de la Química Física / par Perrin, Jean

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